Parties utilisées : Les parties aériennes recueillies au printemps.
Habitat et origine : La prêle des champs est une plante dont l'origine remonte à l'ère primaire. Elle pousse abondamment en Europe, en Afrique du Nord, en Amérique et au nord de l'Asie. Elle prolifère dans des milieux très divers, exception faite des habitats très humides. Elle affectionne particulièrement le bord des routes.
La prêle des champs est une plante fossile dont les origines remontent à la préhistoire. Comme les fougères et les mousses, elle ne fleurit pas et ne produit pas de graines. Elle se reproduit à l'aide de spores que portent les tiges brunes fertiles qui sortent tôt au printemps. Ce sont aux tiges vertes, qui apparaissent par la suite, qu'on attribue des vertus médicinales.
Comme en témoigne une de ses appellations communes - herbe à récurer - la prêle des champs a souvent été utilisée pour récurer et pour polir les métaux et le bois. On attribue généralement cet usage à sa teneur en silice et en saponines. Dans certaines contrées, on avait également l'habitude d'en attacher quelques tiges à la queue des chevaux qui pouvaient ainsi mieux chasser les mouches qui les importunaient, d'où l'un de ses noms communs tant en français qu'en anglais (queue de cheval - horsetail).
Au XVIIe siècle, en Europe, on l'employait aussi pour soigner les blessures et les inflammations cutanées, ainsi que pour traiter les calculs rénaux. Son emploi pour traiter les troubles de l'appareil urinaire est également signalé en médecine ayurvédique (médecine traditionnelle de l'Inde) et chez plusieurs tribus amérindiennes. La plupart de ces usages ont persisté jusqu'à aujourd'hui.
La prêle des champs renferme des substances comme de la silice et de l'équisétonine qui ont des propriétés antifongiques contre certaines maladies à champignons des plantes, notamment contre le blanc, la rouille, la tavelure et la septoriose de la tomate. Aussi, la prêle a un effet répulsif sur certains insectes nuisibles et autres ravageurs des plantes comme les vers-gris, les limaces, les tétranyques et les pucerons.
Cette plante semble bien intéressante
mais, je la trouve bien envahissante dans mon jardin.
Je ne sais comment m'en débarrasser de façon écologique
si ce n'est en arrachant les rhizomes
UN TRAVAIL IMPOSSIBLE
elle repousse encore plus l'année suivante.
Si vous connaissez un moyen pour l'éradiquer de mon jardin
je suis preneuse.
En attendant, elle me sert dans les bouquets....................
bien mince consolation.
Je vous souhaite un week-end avec du soleil .
Pourquoi avoir accepté de suivre Fred et Carole ?
Lorsque j'ai vu ces silhouettes d'arbres
elles m'ont fait penser à un coin de la forêt de Fontainebleau
en hiver
près des Longs Rochers,
lieu qu'aimait parcourir une peintre animalière du XIX ème siècle
pour observer les animaux.
Elle vécut quarante ans dans notre village,
pour fuir la capitale et être ainsi près de la nature.
Ne nous égarons point revenons à notre Renato.
Je vous souhaite une bonne journée.